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jeudi

La clef des champs



Ce matin en partant tu as claqué la porte
si pressée qu'en courant, tu as laissé la clef,
sur l'ouverture béante, un silence de morte,
fut témoin de ton vol, ta fuite, mon évadée...

A cet heure ton absence, provoque de si fortes
blessures, saignant mon coeur meurtri, et déchiré,
que je subis ce vent, qui les feuilles emporte,
en pleurant seul assis, au seuil de notre foyer.

Et j'attends dans le soir, le retour improbable,
du bonheur évanoui, dans tes plaisirs coupables,
l'antre ouverte seule m'attend, pour une nuit de pleurs.

Je laisserai ce soir, la lumière allumée,
le pas de notre porte, ouvert à tes regrets,
dont la serrure te tendra, la clé de mon coeur.

samedi

A la Marquise...


Une telle chevelure,
intriguait mon regard :
j'en demeurai hagard,
une telle désinvolture !

Princesse, votre coiffure,
m'a noyé par hasard,
sauvez-moi d'un regard,
d'un sourire, si purs.

S'il vous plait, entendez...
S'il vous plait, écoutez...
ma voix qui vous appelle :

elle vous prie à l'instant,
de céder à l'amant,
qui vous admire, si belle.

jeudi

Journée de La femme


De la bouche de Marylin,
j'entends la voix de Barbara,
qui clame "je suis féminine,
et il faut compter avec moi".

Marie Curie emporte l'estime,
Olympe de Gouges, les vivats
le pouvoir aux femmes ? L'usine !
à la rigueur, le linge et voilà !

Pourtant il y eut Riefenstahl,
Bonnie, Jocaste complices du mal,
et criminelle : Simone Weber.

Mais de toutes les "elles" mâles,
il n'en fut qu'une qui les vale :
c'est la grande Margaret Thatcher.

mercredi

Un instant suspendu



Elle est là, elle s'enfuit, je la vois, je la suis,
mon regard fasciné : l'Orientale lisant.
Et la lune si sage, en témoin de l'ennui,
dans mes nuits, l'illumine...j'attends.

Carlina ta douceur m'a frappé, et saisi,
le désir épanoui ; capitule captivant,
Car la lune si sage, en témoigne à l'envi
ton souvenir tenace, Caroline est vivant.

N'oublie pas mes prières et souviens toi combien,
mes mots étaient sincères dans le frais du matin.
Combien je pleure encore ton sourire disparu :

Vouloir, vouloir encore ton regard asiatique,
les volutes envolées du café qui n'est plus,
retenir cet instant, plus longtemps, si magique.

mardi

Rêverie au Starbucks Coffee




Autour d'un café doux, calfeutrés du dehors,
la chaleur nous entoure, et la ville endormie,
s'éveille peu à peu, sans s'émouvoir encor,
des effluves matinales, du Starbucks Coffee.

Le brouhaha des Halles, en éloignant les corps,
dans la torpeur du matin, assassine la nuit.
Je rêve de l'orientale, d'un baiser quand elle dort,
en l'observant au loin, qui son journal, lit.

Que le jour commence, et que le jour finisse,
me saoûlant de soucis afin que je ne puisse,
repenser aux sourires qu'elle ne m'a pas rendus.

Car le plus déchirant de ce matin austère,
je le vis au moment où tremblant et perdu,
elle se leva lentement, et s'en alla si fière.

Comme un enfant est perdu(m'man amoureux)


Dis-moi à l'instant que fais-tu ?
Dis-moi comment, dis-moi en sus,

si demain soir, jeudi matin ?...
ou bien plus tard, quand tu sauras,
j'ai peur, de te savoir si loin...

pourtant j'ai envie maintenant, là !
de sourires-bavardages, de tes rires,
s'il te plait, maman, entends-moi :

"nous reverrons-nous, est-ce certain ?"

samedi

Night-clubeuse


Elle tourne, elle brille
lentement en musique,
et ses rayons magiques
aux mille couleurs, scintillent.

Alentours s'éparpillent
Ou les violons tragiques,
Ou la joie des musiques :
Un arc-en ciel, cette fille !

Chacun de tes reflets,
triste, ou bien coloré
éclaire mon bonheur.

Tu te voudrais parfaite ?
Oublie donc tes rondeurs...
ma p'tit' boule à facettes ;-)

mercredi

Dîner aux chandelles





La nappe blanche se colorait
à la lumière de la bougie.
sur la table, j'avais préparé,
des mets, si fins, déjà servis.

Les couverts d'argent luisaient
d'une impatience douce qui,
soulignait combien j'accordais,
de l'importance à cette nuit.

Un dîner d'amoureux aux chandelles,
Une demande, nous deux, ma belle,
ton sourire, oui, me parle encore !

D'où viens cette tristesse émue ?
d'avoir tant rêvé ton accord ?
Tant pleuré ! Tu n'es pas venue.

mardi

La prière des solitaires



Elle ne part jamais bien loin,
chevillée à nos corps meurtris ;
Elle enveloppe, elle nous tient,
crucifiés tels I.N.R.I.

Le sang s'écoule de nos mains,
doucement en larmes rougies ;
je suffoque, tu gémis, elle se plaint,
nous pleurons quelles fautes ? punis ?

Père, entendez nos prières...
Seigneur, libérez notre chair...
Dans votre grande mansuétude,

ouvrez-nous à l'Amour, enfin,
chassez nos peurs : la Solitude...
...qui meurtrit tant et tant d'humains.

Zayè marisosé ? Natacha manké manjé-li !



C'est un jour de printemps qu'au milieu d'une fête
en parcourant les champs, respirant l'inconnu,
au hasard d'une pause, auprès de la coquette,
j'ai admiré ses airs majestueux, qui m'ont plu.

Vêtue de vives couleurs, la métisse bien faite,
se cachait derrière, un sourire d'ange nu.
Déjà elle savourait sa prochaine conquête :
en l'homme libellule, qu'elle salivait vaincu.

Elle est si fascinante la belle fleur exotique,
ses parfums enchantés de l'île Martinique
vous font oublier tous...les dangers du volcan.

Les couleurs, la chaleur, j'en redemande encore,
Ma tropicale fleur a ceci d'envoûtant,
que je n'ai même pas vu, qu'elle était carnivore !

jeudi

A jamais, ma f(l)amme


Quand les vents de l'automne soulèvent la colère,
comme les feuilles fauves, balayées de tourments.
Quand le ciel se fait lourd, et que je désespère,
que les larmes s'écoulent, des souvenirs fuyants.

Prométhée je subis, aux entrailles l'enfer.
Ô aigle vengeur, achève-moi à l'instant !
Si tu le veux, arrache, cisaille donc ! opère !
mais je t'en supplie : abrège ton oeuvre, et va t'en.

Tu étais venue, mon bel Archange de lumière,
illuminer ma vie, d'un espoir éphémère :
la joie infinie, d'un éternel printemps.

Pourquoi ai-je, folie, ainsi défié les Dieux ?
jalousement emporté, et offert ce présent ?
Je t'ai perdue d'avoir, joué avec le feu.

mercredi

L'ex-Symbol (le poète)


Toujours j'ai voulu vivre, comme un Sex Symbol,
que partout dans la rue, les boites, les cinémas
les minettes se pâment, s'accrochant à mon vol,
et les minauds jaloux, tentent d'emboiter mon pas.

Toujours j'ai voulu, que les femmes me consolent.
J'ai espéré et cru, ce qu'elles disaient tout bas,
ou rêvé, attendu, des belles qui...manque de bol,
me faisaient poireauter, et...ne le disaient pas.

Au sommet de ma gloire, j'étais un inconnu.
Ma renommée, dépassait à peine ma rue.
L'echo de mon ego, n'intéressait personne.

Pourtant je la poursuis, pour payer mon repas,
cette course folie, des jolis mots qui sonnent :
Lex Symbol d'amours, apôtres de ma loi.

La belle année, devant nous


Elle est déjà partie,
en courant devant nous,
la rattraper ? Et puis...
l'embrasser dans le cou !

Elle a filé cette nuit,
la garce, aux yeux doux,
Un peu bousculés ?...Oui !
comme des amoureux fous.

Et l'ennui lancinant,
du passé lentement,
qui s'efface dans la fête...

Elle court, on la suit.
Cette année Deux-mille sept :
"Aimons-là, mes amis !"

lundi

Pilleurs de vent


Depuis le vaste Orient aux plaines étendues,
où Attila vainqueur, chevauchait à grands cris
le silence des steppes, arasées, infinies
s'ouvre à nous, assoupis dans des songes diffus :

Au levant dans les herbes des guerriers fourbus
somnolent sur leurs chevaux que la fin de la nuit,
un à un interpelle : et la faim ? et l'ennui ?
S'agitant sous leurs maîtres, ils appellent à leur dû.

La gloire des conquêtes n'a jamais atténué
L'insatiable désir de tout recommencer :
Chaque jour le butin, chasse les gains de la veille.

Emportant la mémoire des guerriers ardents,
leurs victoires ont accablé les soldats de vent,
L'orientale nue, seule s'ouvre à leur sommeil.

dimanche

Adieu Narcisse


Au bord de l'onde claire, un tapis de verdure,
égayé de mille fleurs, enchanté des oiseaux
offre un spectacle étrange issu de l'aventure
du jeune homme dont était, éprise la belle Echo.

D'une pâleur gentille, d'un maladif sourire,
étendu sur la mousse, il regardait vers l'eau :
la brise sur la nuque, il souffrait de l'empire
du visage de l'amour, de se connaître beau.

Les pieds dans les roseaux, peu à peu il s'endort,
bercé du flot qui coule, un petit vent du nord
soulève quelques boucles, caressant ses cheveux.

Attendre ainsi l'Aurore, se laisser dépérir,
ne plus rien entendre des larmes de colère que,
la Nymphe éplorée verse, pour lui qui va mourir...

Duel d'enfants


Te souviens-tu la belle encor, des chamarrées
couleurs du soir, ces nuits d'alors ou la vigueur
de notre amour glissait au creux, à la langueur
des violons tendres et lourds, des nuits étoilées

Raconte moi, la belle encor, ces destinées
en longues histoires, arrachant de mes yeux les pleurs
lorsqu'à la fin toute esseulée, la princesse meurt
et d'un baiser, le prince surgit, la belle rescucitée.

Jouons sans fin de ces mensonges, où les enfants
s'accrochent aux ombres, des jours qui passent, du temps
Rions encore un peu la belle, dans la pénombre

et que nos corps s'unissent enfin, des cris des sons,
des brâmes jouisseurs, du duel où nos griffes en nombre
s'affrontant jusqu'à l'aube, récitent nos passions

l'Infante m'empoigne


Je cherche une femme, un regard apaisant,
Espiègle infante, lascive amante à la fois
tant ses yeux pétillent, de mes désirs parents,
tant mon corps la possède, et lui procure joie.

Je recherche une flamme qui scintille dans la nuit ,
de mes rêves surgisse, fragile au petit jour,
sur nos lèvres trace, l'oriflamme des désirs qui -
Ô souvenirs tranquilles - font naître un monde amour.

Ah belle infinie ! les rires, les chants, les rondes,
m'envoûtent à l'envi, craignons que je succombe,
à ce sourire, l'ardeur de terrasser le présent -

m'envahit à l'instant - je ne puis résister,
bien longtemps encor' à l'acrobatique beauté,
du plaisir millénaire de vous faire un enfant.

Odyssey to Eden


Just a smile on her lips, an answer. Who dares ?
But a second later, slipped to a smoother kiss
together in a dance, such a beautiful miss
her life is miles away, but here and now who cares ?

Keep your head on shoulders, stand up, awoken, aware !
Life is short, chaotic, up and down like a Swiss
mountain, my deary heart gets sick : What a crisis !
What a freshness : stormy love flashes in the air.

Nothing softer than someone away to adore,
when far travelling sailors, land, back at home ashore
Thus someday, everyone's wander stops, is over :

No doubt my dear, we'll once taste beloved Apple's pips
and if you do anymore, I do Not wonder !
but remember this : Fruit had the taste of you lips.

Sirens song


Their sweet song freezes, smooth in the air and Fall
your friends are warning you, and alarm's light blinks
Ship's sailing towards rocks, about to wreck and sink
your rudder's slipping ! Don't listen to sirens call.

When will you end that wander on your floating pall ?
Your brains are boiling, you get pain with mast link
this song is obsessive, too pleasant but rethink :
Penelope awaits, don't listen to sirens call !

Trojan's fall long ago, was your own victory
Why did you insult Gods with too few modesty ?
No wonder you wander, refusing to adore

Then Gods blinded your eyes, using a dark, sad strip
Now keep your pride aside, and you'll land safe ashore
Entertainment flatts and slaves you, lengthens your trip.

Punir Dieu


Il n'est pas de héro, pas de titan sur terre
qui me résisterait en combat très longtemps
tant est grand mon courroux, ma rage, en ce moment
la blessure sauvage d'un silence mortifère.

Qu'il viennent donc Hercule, et puis aussi ses pairs,
m'affronter s'ils le peuvent, et l'osent, au jour levant.
sous une pluie de coups dans un duel sanglant,
je règle en moins d'une heure, à chacun son affaire !

J'ai une envie atroce : me laisser déborder,
que Barbarie m'emporte,et puis de tout casser,
que plus rien du vieux monde, aprés cela ne reste.

Piétiner les tombeaux ! les églises, et les chants !
Violer les vestales ! vos enfants en inceste !
je ne crains même plus Dieu, lui qui fut si méchant.