dimanche

Adieu Narcisse


Au bord de l'onde claire, un tapis de verdure,
égayé de mille fleurs, enchanté des oiseaux
offre un spectacle étrange issu de l'aventure
du jeune homme dont était, éprise la belle Echo.

D'une pâleur gentille, d'un maladif sourire,
étendu sur la mousse, il regardait vers l'eau :
la brise sur la nuque, il souffrait de l'empire
du visage de l'amour, de se connaître beau.

Les pieds dans les roseaux, peu à peu il s'endort,
bercé du flot qui coule, un petit vent du nord
soulève quelques boucles, caressant ses cheveux.

Attendre ainsi l'Aurore, se laisser dépérir,
ne plus rien entendre des larmes de colère que,
la Nymphe éplorée verse, pour lui qui va mourir...