dimanche

Ah que j'aime t'observer dormir...


Toi mon Etoile, d'étincelantes prunelles
éternité nue couverte aux draps bleu-nuit
Astronome j'observe, l'immobile qui luit
patience et silence de milles feux éternels

Toi mon Astre puissant, qui au matin s'éveille
réchauffe encor mon coeur qui s'était refroidi
attiédi des fadeurs des rêves et de l'ennui
engourdi de mes peurs dans un lointain sommeil

Fuse donc Comète ! Indiscipline et trublionne,
éparpillants parfums d'une chevelure lionne
et coloriant le ciel ébahi de mes jours.

Eblouissante Lune, lorsqu'au soir retrouvé,
qu'en notre écrin, s'allument tes bijoux mordorés :
Eclair d'un ciel émeraude, s'élève notre Amour.